ROMS – Jean-Marc Ayrault a estimé mardi 1er octobre à l’Assemblée nationale qu’il n’y avait « pas de raison d’exacerber » la question des Roms et jugé possible « l’intégration » de cette population à condition qu’elle respecte « les lois de la République ».
« Il n’y a pas de raison d’exacerber toutes ces questions difficiles », a jugé le Premier ministre, interrogé lors de la séance des questions d’actualité par le député UMP Julien Aubert.
Contrairement au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, pour qui « les solutions d’intégration » ne peuvent « concerner que quelques familles », le chef du gouvernement considère que « l’intégration est possible quand on respecte les lois de la République ».
Concilier fermeté et accompagnement des familles
Selon lui, « le devoir des hommes d’Etat est d’avancer concrètement des solutions, de faire progresser, de ne pas mettre les uns contre les autres, de régler les problèmes ».
« S’agissant des Roms, effectivement il y a des situations très difficiles qui donnent lieu à l’installation de campements » illicites, a expliqué M. Ayrault. Mais ces problèmes peuvent être réglés par l’application de la circulaire gouvernementale d’août 2012 qui concilie selon lui fermeté et accompagnement des familles.